Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, a organisé, hier, au siège de son ministère, une réunion qui a regroupé l'ensemble des cadres de son secteur. Outre les directeurs des services agricoles et les conservateurs des forêts de l'ensemble des wilayas, les cadres centraux, les responsables des organismes et instituts sous tutelle du ministère de l'Agriculture, des représentants d'institutions nationales y ont pris part. Pour cette rencontre avec les cadres de son secteur, Benaïssa aura à apprécier l'évaluation de l'état d'avancement de la mise en œuvre des contrats de performance des wilayas ainsi que l'état de mise en œuvre des différents programmes du renouveau agricole et rural. C'est dans cette optique que le secrétaire général du ministère a ouvert le bal, en rappelant les objectifs, notamment en matière d'impact sur la production des filières agricoles stratégiques, et sur les populations et les espaces ruraux, à la lumière des objectifs fixés annuellement. Une évaluation qui concerne, dira le secrétaire général “les résultats définitifs ou partiels de l'année 2010 pour chacune des wilayas”. Ainsi, il est question à présent, selon le même responsable, de “mettre au centre des préoccupations et actions, les producteurs de richesses et les moteurs du développement et de la modernisation de notre agriculture et de nos espaces ruraux”. Ce sont, indique-t-il, “les agriculteurs, les éleveurs, les ménages ruraux et les opérateurs économiques liés au secteur agricole”. Il s'agit aussi de promouvoir et d'encourager l'agriculture et l'esprit d'innovation et de performance à tous les niveaux. C'est donc dans cet ordre d'idées que plusieurs agriculteurs, parmi les plus performants de l'année, ont été récompensés par le ministre en signe d'encouragement. Des agriculteurs primés, d'une part, dans le cadre de concours nationaux dans des filières telles que les céréales, la pomme de terre, la tomate industrielle et le lait et, d'autre part, des céréaliculteurs ayant obtenu un rendement supérieur à 50 quintaux/hectare au cours de la campagne 2009/2010. L'on se demande, dès lors, où se situerait la source de la tension qui caractérise la filière lait et celle qui fait grimper, parfois vertigineusement, le prix de la pomme de terre..