Le président Abdelaziz Bouteflika a envoyé des émissaires à deux reprises pour rencontrer, en août dernier, le chef du FFS, Hocine Aït Ahmed, auto-exilé en Suisse. L'objet de ces missions est de s'informer sur la position du FFS au cas où le chef de l'Etat procéderait à la dissolution de l'Assemblée nationale. Les émissaires de Bouteflika ont mis au courant Aït Ahmed des intentions du président de la République, si cette éventualité venait à se confirmer. Les envoyés spéciaux du locataire du palais d'El-Mouradia ont promis à leur interlocuteur que, dans le cas où le FFS accepterait de prendre part à des législatives anticipées, ce parti bénéficierait d'un important quota de députés dans la nouvelle Assemblée.