Les tractations entre le chef de l'Etat et le leader du FFS se poursuivent à Lausanne, apprend-on de sources informées. Selon certaines indiscrétions, c'est l'ancien président de la République, Ahmed Ben Bella, actuellement au centre d'une controverse médiatique, qui joue l'intermédiaire entre Bouteflika et Aït Ahmed. Plusieurs rencontres se sont récemment tenues dans un appartement à Lausanne au cours desquelles Aït Ahmed a réitéré ses conditions pour soutenir la candidature de Bouteflika aux présidentielles d'avril 2004. Le n°1 du FFS exige d'abord la dissolution de l'Assemblée nationale et la mise en place d'une Constituante. Cette action doit être suivie par d'autres mesures d'apaisement. L'avis de l'actuel locataire d'El-Mouradia consiste à avoir le soutien du FFS et puis à se soumettre à ses exigences durant le 2e mandat.