Ils ont installé hier un piquet de grève : les gérants d'auto-école d'akbou montent au créneau Les gérants et moniteurs des 26 auto-écoles affiliées à la section syndicale d'Akbou ont installé, dimanche, un piquet de grève en signe de protestation contre leurs conditions de travail qui laissent, selon eux, à désirer. La revendication principale : mettre à leur disposition, dans le cadre de l'apprentissage de la conduite et du créneau, un circuit digne de ce nom. L'espace qui leur est réservé ne répond pas aux exigences légales et normatives. Outre l'exiguïté des lieux, l'actuel circuit, situé en face de l'hôpital Akloul-Ali, en plein centre-ville d'Akbou, présente des risques aux conséquences non négligeables, dès lors que le nombre de véhicules qui s'y rendent quotidiennement dépasse tout entendement. Ce qui constitue un véritable danger public aussi bien pour les piétons que pour les automobilistes. Une délégation des moniteurs protestataires a été reçue aussitôt par le chef de la daïra d'Akbou qui leur a promis, à l'issue de leur entrevue, de prendre en charge leurs doléances qu'il estime légitimes. À signaler que le circuit d'Akbou, où se déroulent aussi bien les cours d'application que les examens de conduite, regroupe quelque 26 auto-écoles issues des communes de Chellata, Ighram, Ouzellaguen et Akbou. KAMEL OUHNIA A. F. Rue d'Egalité au Hamma (Belouizdad) : Un mur, épée de Damoclès Les habitants des rues d'Egalité et Albert-Rondo, dans le quartier du Hamma à Belouizdad, ne savent plus à quel saint se vouer ni chez quel responsable se plaindre au sujet d'un mur qui menace de s'effondrer à tout moment sur leurs maisons. Le mur en question, ce qui reste d'une ancienne bâtisse, constitue en effet un véritable danger pour les familles dont les habitations sont précaires. Le rapport établi par la Protection civile est sans équivoque : il y a nécessité d'évacuation dans les plus brefs délais, car le mur présente une large fissure qui ne fait qu'augmenter de jour en jour, de surcroît en ces temps de pluie. La pétition signée par une trentaine de familles qui habitent ce quartier depuis vingt ans dit que l'ancien wali délégué qui connaît bien leur situation leur a fait la promesse d'être relogées rapidement dans le cadre du programme mené dans ce sens par les services de la wilaya d'Alger. En attendant la concrétisation de la promesse, le danger est toujours présent.