À quelques jours de l'Aïd El-Adha, les deux bureaux de poste existants à Hassi R'mel, dans la wilaya de Laghouat, sont pris d'assaut par les citoyens qui cherchent à retirer de l'argent afin de se préparer pour la fête. Seulement, dans les bureaux de poste, le retrait à vue n'est pas possible à cause du manque de liquidités qui a duré plus de dix jours. Selon les agents, cette situation ira en s'aggravant si rien n'est fait en urgence. Le retrait d'argent au niveau de cette localité, chef-lieu de daïra distant de 120 km au sud de Laghouat, constitue un vrai casse-tête pour les citoyens dont la grande majorité sont des travailleurs de plus d'une cinquantaine de sociétés pétrolières et parapétrolières. Ce problème qui s'est posé à maintes fois s'accentue davantage avec l'approche de l'Aïd El-Adha. Ce qui est à l'origine du désagrément de la grogne des citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Une situation pénalisante vécue avec acuité par les salariés, les fonctionnaires et les retraités. Chaque matin, des détenteurs de comptes CCP se ruent vers d'autres bureaux de poste des localités voisines, notamment des communes relevant de la wilaya de Ghardaïa, dans l'espoir de retirer un peu de leur argent. Pour cet étudiant au fait des obligations contractuelles de la Poste Algérie, “le détenteur d'un compte Ccp est lié avec cet organisme public par un contrat de dépôt. Par conséquent, il n'y a pas lieu de prétexter l'absence de liquidités du point de vue du droit”.