La conduite des programmes de développement bénéficieront du soutien des élus dans l'objectif de mieux répondre aux besoins des populations, car la synergie nécessaire ne peut être obtenue que si tous les acteurs et toutes les volontés font preuve d'implication. La coordination entre les services de l'exécutif et l'instance élue en matière de développement se fera sur le biais de cellules qui seront créées, a-t-il été annoncé à l'occasion de l'ouverture des travaux de la 3e session ordinaire de l'APW qui a eu lieu lundi dernier. Pour le président de l'instance élue, la conduite des programmes de développement bénéficiera du soutien des élus dans l'objectif de mieux répondre aux besoins des populations, car la synergie nécessaire ne peut être obtenue que si tous les acteurs et toutes les volontés font preuve d'implication. La session, qui a inscrit à son ordre du jour les dossiers relatifs à la rentrée scolaire, la santé hospitalière et le budget primitif de l'exercice 2011, a aussi retenu les points relatifs à l'évaluation de l'état d'exécution des délibérations et des recommandations prises au cours des sessions précédentes. À propos de la faiblesse des recettes inscrites au passif du budget primitif, le président de l'APW suggérera la mise en place de mécanismes à même de permettre de renforcer les ressources locales, en veillant à une rationalisation accrue des dépenses et la recherche des moyens permettant d'arriver à une meilleure gouvernance des affaires publiques. Car, l'instance élue entend désormais jouer son rôle en conformité avec les prérogatives qui lui sont dévolues par le code de wilaya en matière de contrôle des dépenses publiques, en application de l'article 57. Ce à quoi M. Brahim Merad, wali de Médéa, donnera un accueil favorable en indiquant que toutes les bonnes volontés sont les bienvenues d'autant que l'année 2011 sera l'année du démarrage effectif du programme quinquennal 2010-2014. Pour permettre à tous les acteurs d'être au fait des conditions de mise en œuvre du programme, il sera créé au niveau du cabinet, des cellules qui seront chargées du suivi des différentes actions de développement. Dans le même ordre, le wali annoncera que des sorties se feront conjointement avec les élus pour permettre à tous de se rendre compte de l'état d'exécution des projets, des réalités du terrain et des conditions de vie des populations. Comme pour sensibiliser l'assistance sur le retard accusé par la wilaya, le chef de l'exécutif fera remarquer que les indicateurs fournis par le dernier recensement placent la wilaya parmi les wilayas encore en retard et parfois dans le peloton de queue, notamment en ce qui concerne la croissance démographique qui est la plus faible après celle de Tizi-Ouzou avec un taux de 0,2%.