Les membres de l'Association de la cité 232-Logements de l'ex-EPBTP de Béjaïa sont en colère. Ils interpellent, dans une déclaration, le PDG de Getic de Sétif sur “le retard considérable qu'accuse cette promotion immobilière, dont les travaux ont été lancés depuis 2001”. Outre le retard dans l'achèvement du projet, les acquéreurs pétitionnaires soulèvent d'autres problèmes dont l'absence d'interlocuteur, d'où “la fuite en avant des responsables” de ladite entreprise. “Les blocs livrés sont semi-finis, alors que le bloc D est menacé d'effondrement en raison de la stagnation des eaux au sous-sol. La livraison des blocs en voie d'achèvement s'éternise, le problème d'électricité et de gaz perdure. Et le tout est couronné par le retrait et la démission purs et simples des responsables de l'entreprise”, souligne-t-on dans la même missive. Les protestataires jugent que “la situation est très grave, à tel point qu'elle compromet, si ce n'est déjà fait, l'avenir socioéconomique de quelque 365 familles qui font face aux pressions de la banque et de leurs bailleurs, sans compter les préjudices financiers…” Après avoir exposé leurs préoccupations majeures, les membres de la cité ex-EPBTP de Béjaïa réclament, entre autres, “l'achèvement des restes à réaliser, tels que les travaux VRD et autres. La mise en place du deuxième ascenseur et transformateur. La levée de l'hypothèque légale sur les commerces gagés. Mettre fin à l'amalgame entretenu entre les comptes de l'entreprise et ceux de la promotion immobilière qui a généré, à titre d'exemple, l'hypothèque par l'entreprise de la promotion pour une dette qu'elle a contractée auprès de la Sofinance. Et, enfin, le règlement du problème de transfert effectif de la propriété pour nous permettre d'avoir nos actes…”