D'après ses concepteurs, ce travail a nécessité plusieurs corrections et perfectionnements de la part des cadres du HCDS, raison qui explique le retard accusé pour sa réception, qui devrait, en principe, intervenir cette semaine lors de son examen en plénière. Etant d'une importance capitale pour l'agriculture en milieu steppique, l'étude lancée, il y a quelques années, par le Haut-Commissariat au développement de la steppe est fin prête pour son exploitation. D'après nos échos, l'étude démontre combien ces régions steppiques peuvent jouer un rôle de catalyseur en matière, notamment, de culture céréalière. De vastes étendues sont identifiées et cartographiées à travers les 23 wilayas pastorales et agropastorales, allant de Tébessa jusqu'à Béchar, en passant par M'sila et Djelfa. Ainsi, ces zones potentielles à l'agriculture ressortent d'une étude approfondie retraçant plusieurs étapes du projet, dont le rapport final sera mis à débat ce lundi à Djelfa en vue de son approbation. Plusieurs documents seront traités pour mettre à profit les travaux de recherche menés durant plusieurs années, entre autres les cartes d'occupation des terres par wilaya, l'état des parcours ainsi que les rapports d'aptitudes des zones potentielles à l'agriculture en steppe par commune et sur la morpho pédologie de toute la steppe. D'après ses concepteurs, ce travail a nécessité plusieurs corrections et perfectionnements de la part des cadres du HCDS, raison qui explique le retard accusé pour sa réception, qui devrait, en principe, intervenir cette semaine lors de son examen, en plénière. À ce titre, il est fait état d'une avancée considérable en matière de visions lointaines pour ces régions steppiques qui regorgent de potentialités agricoles, loin du fait qu'elles soient taxées de zones d'élevage seulement. En fait, l'introduction de la notion d'épandage de crues en milieu steppique a été le principal catalyseur du lancement de cette étude, et ce après les multiples investissements apportés par cette institution pour le bien-être des populations nomades, lesquelles, aujourd'hui, se réjouissent des résultats enregistrés, concernant surtout la prise en charge des besoins de croissance de leurs cheptels. Sur un autre registre et bien que l'étude en question demeure une énigme pour certains, il n'en demeure pas moins que certains de ses volets sont en phase de concrétisation, comme l'introduction de l'agriculture de conservation en milieux inondables que mènent, à présent, les services du HCDS, appuyé techniquement et matériellement par ceux de l'ITGC (Institut technique des grandes cultures) à travers les 23 wilayas concernées par cette étude.