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Sévir à huis clos
Publié dans Liberté le 18 - 09 - 2003

Lorsqu'un pouvoir politique ne s'embarrasse même plus de “scrupules juridiques” à même de lui assurer une façade acceptable, il faut lui reconnaître un mérite : celui d'agir à ciel ouvert même si l'objectif est de sévir à huis clos.
Ce qui s'est passé, hier, aux alentours du tribunal d'Alger est un déni de justice avéré : l'on a tenté d'imposer, par la force, un procès à huis clos à des citoyens poursuivis pour “attroupement”. Les citoyens en question sont, en fait, des journalistes que la police avait malmenés et arrêtés il y a une dizaine de jours devant le commissariat central d'Alger. Ils étaient là pour s'enquérir du sort de leurs confrères qui se trouvaient dans les locaux de la police judiciaire et leur présence sur les lieux ne pouvait, en aucune façon, constituer un danger pour l'ordre public. C'est dire que les citoyens venus, hier, assister au procès ne pouvaient non plus perturber la sérénité du tribunal ni celle des juges. Celle des avocats de la défense, elle, l'était bel et bien et Me Bourayou, bousculé par des policiers, pourrait en dire quelque chose.
Ces faits et méfaits sont rappelés ici pour signifier qu'il faut réellement craindre pour les libertés, toutes les libertés.
Dans son entêtement à taire toute contestation, le pouvoir incarné par Abdelaziz Bouteflika est acculé désormais à afficher, on ne peut plus clairement, sa volonté de remettre en cause les acquis démocratiques de la société. Ce faisant, il accule ladite société à un choix : réagir après avoir résisté ou se soumettre après avoir refusé d'abdiquer.
Lorsqu'un pouvoir politique ne s'embarrasse même plus de “scrupules juridiques” à même de lui assurer une façade acceptable, il faut lui reconnaître un mérite : celui d'agir à ciel ouvert même si l'objectif est de sévir à huis clos.
Nous voilà donc avertis du contenu de la réalité des desseins funestes de l'équipe présidentielle et des objectifs de son expédition en cours. Des objectifs dont la réalisation suppose que le pouvoir doit s'atteler méthodiquement à casser, les uns après les autres, les ressorts de la résistance. C'est à cela qu'il s'emploie depuis quelques mois et c'est à cette tâche que se vouent Zerhouni et Belkhadem, pour ne citer que ces soldats du Président auxquels se joint sans doute Abassi Madani en renfort. L'aveu du colonel Tounsi, le chef de la Dgsn, est à considérer dans ce contexte : un projet pour une nouvelle amnistie des terroristes serait en cours.
Faut-il alors se soumettre après avoir refusé d'abdiquer ?
S. C.


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