Du 18 au 23 décembre 2010, Alger abritera le 2e Festival culturel international de la danse contemporaine, organisé par le ministère de la Culture. Deux lieux ont été choisis pour présenter les différents spectacles : le Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi et le palais de la culture Moufdi-Zakaria. C'est ce qui ressort de la conférence de presse animée, hier, par le commissaire du festival, Mme M'barka Kadouri, au Palais de la culture. Ce festival, placé sous le signe du “rapprochement”, verra la participation de 14 pays (Algérie, Suède, France, Portugal, Syrie, USA, Liban, Tunisie…), totalisant à 240 le nombre des danseurs à se produire lors du FCIDC. Par ailleurs, l'interlocutrice a annoncé que c'est le Ballet national qui donnera le coup d'envoi de la deuxième édition du festival lors de la soirée d'ouverture. Quant à la participation algérienne, Mme Kadouri a annoncé que 12 compagnies de danse (110 danseurs) versées dans le folklorique et le contemporain prendront part. “Ce festival est une ouverture pour les danseurs dans ce domaine. L'échange avec les autres cultures leur permettra d'acquérir de nouvelles connaissance sur cet art”, a déclaré le commissaire. En marge du festival, des ateliers sont organisés, à partir du 19 du mois en cours, en direction des amateurs. “Cette formation est répartie en deux ateliers à la résidence de Zéralda. Le premier sera dirigé par une danseuse française de la compagnie Métatarses, et le deuxième par un Ivoirien”, a annoncé la directrice artistique. Et d'ajouter : “Ce projet vise à métisser la formation entre la culture africaine et occidentale. Les danseurs présenteront leur projet lors de la clôture.” Des conférences de presse portant sur “La danse contemporaine en Afrique” et “Histoire de la danse comme quatrième art”, seront animées par des spécialistes.