Résumé : La révolution éclate et beaucoup de jeunes rejoignirent le maquis. Mahmoud se prépare de son côté à partir au front. Si Tayeb l'encourage, mais lui interdit d'en parler à sa mère ou à sa femme. Sait-on jamais comment ces dernières vont réagir.. ? 40eme partie Si Tayeb trouvera une bonne astuce, en faisant une proposition à son fils. Mahmoud devrait se déplacer dans une ville de l'Est pour l'achat de certaines marchandises devenues denrées rares ces derniers temps. Le jeune homme prendrait ses affaires, et une bonne somme d'argent. Personne ne pourra deviner la suite. Si Ahmed mis au courant, promet de garder le secret. Au bout d'un mois, tout fut ficelé. Mahmoud avait pris contact avec des compatriotes, qui lui indiquèrent l'itinéraire à suivre afin d'éviter d'être arrêter en cours de route. Il passe la dernière nuit auprès de Fettouma et de ses enfants, qu'il ne cessa de contempler et d'embrasser. La jeune femme avait sentit que Mahmoud n'avait plus cet air serein qui la rassurait. Au fond d'elle-même, elle avait compris que son mari ne lui disait pas la vérité sur ce départ qu'il préparait depuis plusieurs jours déjà. Un fois, elle avait voulu aborder le sujet avec lui, mais il avait refusé tout commentaire, arguant du fait, qu'elle se faisait juste des idées, et qu'il allait revenir au bout de quelques jours. Fettouma avait à maintes reprises surpris des coups d'œil et des chuchotements entre son beau père et Mahmoud, et même parfois avec son propre père. De quoi pouvaient-ils donc parler d'aussi important et à voix basse… ? Elles savait que des voisins de l'âge de son mari, avaient rejoint le maquis. Mahmoud va-t-il lui aussi monter au maquis. Et si c'était le cas, pourquoi ne lui en avait-il pas parler.. ? Pourquoi ne l'avait-il pas tenu au courant de ses projets ? Elle sentit des larmes brûlaient ses yeux. Elle regarde Mahmoud un moment avant de se jeter dans ses bras : - Oh Mahmoud…Je sais où tu va te rendre…Je l'ai compris….Oh Mon chéri….Que vais-je devenir sans toi ? Mahmoud lui caresse les cheveux : - Chut…Pas si fort Fettouma…Il ne faut surtout pas t'alarmer. Tâche de garder un visage serein devant les enfants, et surtout devant ma mère… - Mais ..Mais pourquoi ne m'as –tu rien dis….. ? Sanglota t-elle.. - Je ne pouvais pas….Tu aurais alarmé tout le monde par tes larmes….Vois donc comment tu pleures. - Oui….(Elle renifle) Oui…Je pleure….As-tu pensé qu'on risque de ne plus jamais te revoir, ni moi, ni les enfants… ? - Oui…çà je le sais….Mais le devoir m'appelle. Mon pays a besoin de moi justement pour assurer l'avenir de nos enfants…C'est pour eux que je pars…. Fettouma pleurait de plus belle : - Et que vais-je leur dire demain matin, quand tu ne seras plus là.. ? - Tout simplement que je suis en voyage. Mon père va veiller sur vous tous. - Oui…Facile à dire…Et je vais devoir vivre dans l'attente et l'angoisse. (à suivre) Y. H.