Du 18 au 23 décembre 2010, Alger vivra au rythme de la danse, de la chorégraphie et de l'expression corporelle. C'est samedi passé que la cérémonie d'ouverture de cette joute culturelle a eu lieu dans une ambiance très particulière, au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, à 17h. Dans son discours d'inauguration, la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, par l'entremise de M. Nourredine Lardjane, directeur central au ministère de la Culture, chargé des affaires culturelles, a déclaré : “En ouvrant ce festival, nous parlons danse contemporaine.” Et d'ajouter : “L'Algérie a toujours été un espace de création et de créativité.” Le commissaire de ce 2e FCIDC, Mme Kaddouri, a affirmé, pour sa part, que l'art de la danse dans notre pays s'est élaboré à partir “du socle de nos danses populaires, dans une continuité et une cohérence propres à notre culture”. Par ces propos, elle met en exergue l'importance de la tradition populaire dans le domaine de la danse. Après les discours, les remises de bouquets de fleurs aux présidents d'honneur — Mme Namous et M. Benguettaf (absent pour des raisons de santé) —, place au spectacle. Ce sont les jeunes danseurs de la troupe de la maison de la Culture de Saïda qui donnèrent le coup d'envoi, avec une danse très acrobatique, hip-hop. Vinrent ensuite les Italiens de la compagnie Barbara Altissimo qui gratifient l'assistance d'un spectacle retraçant la création de l'homme. Une représentation épurée mais forte en sensibilité et sensualité. L'autre formation à leur succéder est une fusion du Ballet national et de la coopérative Wach d'Alger. Un tableau revenant aux origines de l'Algérie. Enfin, pour ne pas oublier que la danse traditionnelle a de tout temps été une source d'inspiration pour la danse contemporaine, la troupe Noudjoum Eddiwan de Sidi Bel-Abbès a emballé l'assistance par sa danse folklorique. Enfin, pour rappel, cette édition 2010 du FCIDC, placée sous le signe du Partage, a été aussi l'occasion de rendre hommage à deux nations subissant l'oppression de l'occupation arbitraire, à savoir la Palestine et la Rasd qui en sont les invités d'honneur. Des conférences et des master class auront lieu respectivement au palais de la Culture Moufdi-Zakaria et au Centre de loisirs de Zéralda.