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Des familles crient à l'arnaque
Cité Diar Echems à El-Madania
Publié dans Liberté le 29 - 12 - 2010


Tout semble pourtant rentrer dans l'ordre après le relogement des familles de la cité Diar Echems qui a connu des émeutes il y a quelques mois. Mais le feu de la colère est loin d'être éteint. Des familles, au nombre de vingt-cinq crient de nouveau à la hogra, car, contrairement aux familles relogées, elles ne savent plus à quel saint se vouer. Au milieu d'un brouhaha causé par les travaux des équipes de la wilaya “ateliers d'Alger”, chargés de sceller les portes et fenêtres des appartements délogés, des cris de détresse de dizaines de familles sont ainsi lancés. Livrées à elles mêmes, ces familles n'ont pas voulu quitter la cité de Diar Echems plus exactement celles qui habitent le bâtiment J, que nous avons rencontrées hier. “Nous avons été trahies par les autorités qui nous ont promis un toit décent. Où sont passées leurs promesses de relogement, nous sommes toujours là dans l'attente et on ne se laissera pas faire jusqu'à avoir gain de cause et jouir enfin de notre droit au logement”, c'est ce que nous a dit, Omar un fonctionnaire aujourd'hui laissé pour compte malgré l'acte de propriété dont il dispose. De son côté, Ahmed, un infirme (il est aveugle), n'en revient toujours pas : “On est venu me voir pour me signifier de me rendre à Sebala pour rejoindre ma nouvelle maison, j'ai donc pris toutes mes affaires, mais une fois sur place on m'annonce que je ne figure pas sur la liste des bénéficiaires. Je n'ai rien compris, j'ai donc décidé de revenir, avec mes trois enfants, ici à Diar Echems dans mon ancienne maison aujourd'hui dénuée de tout, ni porte ni fenêtres. Pourquoi se moquer de moi et me donner de faux espoirs pour ensuite retomber dans la réalité, cette triste réalité. Je ne bougerai pas d'ici tant que je n'aurai pas bénéficié comme les autres d'un appartement décent”, nous dira-t-il avec chagrin. Un fonctionnaire de l'hôpital Mustapha-Pacha, accompagné de sa femme et ses trois enfants n'a pas pu retenir ses larmes, se disant tout bonnement arnaqué par les services concernés par le relogement. “Des célibataires ont bénéficié de cette opération de relogement, mais ceux réellement touchés n'ont pas pu avoir ce luxe. Pourquoi cette hogra? Nous sommes des Algériens et l'état doit tenir ses promesses”, dénonce-t-il. Autant de laissés pour compte qui crient leur déception et leur colère pointant du doigt le délégué de leur cité et les autorités locales, à savoir la daïra de Sidi-M'hamed en la personne du wali délégué. L'un des habitants de la cité, la trentaine passée, n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger ceux qu'il a qualifié de “Beznassia”. Allusion faite au délégué de leur cité qui, selon lui, a bénéficié lui et sa famille de dix logements au cours de cette opération de relogement. “Où est passé le délégué, on l'appelle mais il ne daigne même pas répondre au téléphone. Il a bénéficié de dix logements pour lui et sa famille, il n'a que faire des oubliés. Quant au wali délégué, nous avons parlé avec lui et il nous dit d'un air arrogant, allez voir avec Mohamed. On ne sait plus quoi faire si ce n'est de revenir dans nos caves afin d'éviter le froid et le pire pour nos enfants. Même les recours n'avancent pas du tout ; sur les 25 familles pas encore relogées, seuls quatre recours sont à l'étude, que vont-ils faire de nous, allons nous nous retrouver à la rue sans abri ?” s'est-il interrogé. En somme, le feuilleton Diar Echems est loin de connaître son épilogue et la cité risque de retomber dans la violence une nouvelle fois. à suivre.

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