Les transitaires vivent en ce moment un grand calvaire au niveau du port d'Alger, comme nous l'a signalé hier l'un d'entre eux. Pour trouver un clark ou faire une inspection douanière, ou procéder à la livraison de la marchandise, il faut se lever tôt. Et ce n'est pas suffisant car “il faut aussi glisser la pièce au pointeur, au facturier, au chef de service et même au chauffeur d'engin”. Cela dure depuis six mois, car tous les engins sont réquisitionnés pour les bateaux. Depuis l'arrêt des meilleurs opérateurs privés, l'entreprise portuaire n'arrive plus à satisfaire les consignataires pour le traitement des navires, ajoute ce transitaire qui dénonce aussi l'attitude de l'Epal qui n'a pas l'air de vouloir régler le problème.