Outré par le fait d'être écarté du staff technique par le président Lefkir, Mohamed Abrouk , l'ex-portier et entraîneur des gardiens de but du CR Belouizdad qui trouve cette décision “arbitraire”, explique : “À mon étonnement, j'ai été relevé de mes fonctions sans raisons valables. Le seul argument de Lefkir c'était soit-disant sa décision de relever tout le staff technique. Mais ce qui n'est pas logique dans cette histoire est de voir Bacha, le premier responsable des résultats de l'équipe, promu au poste de DTS, tandis que moi, j'ai payé les frais de ses erreurs. C'est un complot qui a commencé après la rencontre de Blida”, nous a révélé Abrouk qui n'a pas manqué de fustiger Lefkir et son entourage en les traitant de tous les noms. “Le mal du CRB est en son sein. C'est par rapport à Lefkir et son entourage. D'ailleurs, je l'ai souvent déclaré ouvertement. À partir de là, je suis devenu un danger pour eux. Croyez-moi, ceux qui gèrent le CRB sont des gens sournois, des malhonnêtes qui ne cherchent que leurs intérêts. Rien n'est fait comme il se doit au club. Ainsi, pour que le CRB retrouve sa stabilité, il faut que Lefkir et sa troupe partent. Moi j'aime le club et le football et j'ai même dit à Lefkir que j'étais disposé à travailler gratuitement pour le Chabab, et je me f… de leur argent.” Abrouk n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer les pratiques qui, selon lui, sont indignes d'un responsable d'un aussi prestigieux club comme le CRB. “Il est animé pas des intentions très dangereuses et ce n'est pas pour rien qu'il ne veut pas payer les joueurs jusqu'à présent. Lefkir a l'intention de faire libérer tous les joueurs car il sait qu'il n'ira pas au bout de son mandat. Donc, il ne veut pas partir les poches vides. C'est ce qui explique le retard pour établir son bilan. Je signe et je persiste que le mal de l'équipe, sans aucun doute, réside en la personne de Lefkir, de son chouchou Bacha, Khemissa et compagnie.” M. B.