Patrimoine culturel du chef-lieu de wilaya, le jardin public implanté au centre-ville abritait des statues et des vestiges de l'époque romaine, que les occupants français ont volés durant la guerre de Libération. Ce site était particulièrement prisé par les retraités, les amoureux de la nature et les citoyens qui se promenaient au milieu des arbres centenaires de diverses essences, des carrés de fleurs, des espaces verts et les derniers vestiges romains. À la fin des années 1980, les autorités locales avaient décidé la suppression de la clôture en fer forgé et l'accès était permis à tout le monde puisque les portails avaient disparu. Au fil des ans, ce joyau si cher aux Guelmis périclitait car des garnements prenaient un malin plaisir à saccager les lieux sachant que l'entrée du lycée du 1er-Novembre donnait sur ce square. Faute d'entretien par des équipes d'horticulteurs, jardiniers, ouvriers et gardiens permanents, il est désormais jonché de détritus hétéroclites et des individus sans vergogne se soulagent derrière les arbres et contre les murs attenants à l'ancienne caserne. Les jets d'eau sont à l'arrêt depuis des années et un air de désolation plane sur ce jardin public qui agonise dans l'indifférence totale. Le chef de l'exécutif de wilaya, accompagné de ses proches collaborateurs, a entrepris cette semaine une visite de travail en ville et a donné de fermes instructions aux fins de réhabiliter ce square pour qu'il puisse retrouver sa vocation de lieu de détente, de loisirs et de quiétude.