La Coordination des archs de la wilaya de Tizi Ouzou réinvestira le terrain de la protestation dès le 5 octobre. C'est la principale décision entérinée lors de la réunion tenue jeudi dernier à Tizi-Rached, en présence de 29 délégations. Outre une grève générale et une marche dont la date n'est pas encore tranchée, d'autres actions de rue ont été retenues par les délégués pour déloger ceux qu'ils appellent les “indus élus” et dénoncer la réapparition des barrages de la gendarmerie sur certains axes routiers de la wilaya. Des caravanes sectorielles et zonales seront organisées à travers plusieurs communes pour exiger le départ de ce corps des services de sécurité. D'autres points ont été débattus par la plénière. Il s'agit notamment du contentieux avec la Sonelgaz et les pressions exercées sur les citoyens pour régler leurs factures, des harcèlement judiciaires des délégués et de journalistes et du soutien aux jeunes sinistrés de Boumerdès condamnées récemment. Un autre conclave est prévu jeudi prochain pour arrêter les dates de ces actions de rue que d'aucuns interprètent comme étant un prélude à la rupture du dialogue avec le gouvernement. Le mouvement citoyen a fini par comprendre qu'il ne peut pas se mettre à la table des négociations avec un pouvoir dont la seule constante est la répression tous azimuts. A. T.