le principe d'une marche populaire à Alger est actuellement en gestation. Empêchée par la police à Chaâbet El Ameur (Boumerdès), l'interwilayas des ârchs a dû déplacer ses quartiers généraux à Tizi Rached (Tizi Ouzou) pour l'organisation de son 18e conclave. Deux dates ont été retenues pour le retour du mouvement à l'action de rue. Le 1er janvier, les coordinations locales se sont vu autoriser l'autonomie de la décision quant aux actions qui seront entreprises pour réitérer le soutien en faveur des détenus ainsi que pour la satisfaction de la plate-forme d'El-Kseur. En parallèle au 1er janvier, la date du 12 janvier a été également retenue pour l'organisation des marches synchronisées au niveau des chefs-lieux de wilaya, parties prenantes du mouvement. Cette action, unanimement approuvée par la plénière, s'enclenchera à 11h. Les mêmes objectifs à savoir soutien aux détenus ainsi que satisfaction de la plate-forme d'El-Kseur ont été assignés à ces marches. Par ailleurs, le principe d'une marche populaire à Alger est actuellement en gestation parmi les délégués. Toutefois, l'intransigeance du ministère de l'Intérieur devrait vite dissuader la détermination des délégués à vouloir réinvestir la capitale si l'on se réfère aux multiples échecs récoltés jusque-là. Concernant les actions de réserves entérinées lors du dernier conclave de l'interwilayas, le 22 novembre dernier, à Tizi Rached et qui consiste en le blocage des RN 12 et 5 ainsi que des voies ferrées, leur date n'a pas été encore arrêtée. Elle se fera lors du prochain conclave prévu lundi à Bouira. Pour rappel, ces actions avaient été décidées en cas d'échec du rassemblement devant la représentation onusienne à Alger. Ce qui a été le cas. Par ailleurs, la tenue d'une conférence nationale en vue d'entrevoir une sortie à la crise actuelle semble faire son chemin parmi les délégués. A ce titre, des commissions de réflexion ont été installées pour l'élaboration d'un document relatif à cette rencontre entre ârchs d'un côté et, représentants de la société civile, des personnalités nationales ainsi que les partis politiques de l'autre. Avant de conclure ses travaux, la plénière a réitéré son appel d'urgence aux détenus afin de cesser leur grève de la faim entamée le 3 décembre denier.