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Vibrant hommage au père du nationalisme algérien
Le village Aït Mesbah se recueille à la mémoire de Imache Amar
Publié dans Liberté le 09 - 02 - 2011

Bien que banni de l'histoire officielle de l'Algérie, au village Aït Mesbah, dans la région des Ath Douala, on se souvient de lui comme si c'était hier. Lui n'était pas un simple enfant du village mais un des pères fondateurs de l'Etoile nord-africaine, (ENA), qui regroupait à sa naissance tous les militants nationalistes durant les années 1920. Lui, c'est Imache Amar que l'on aime nommer encore familièrement Da Amar Ath Ouali dans son village natale.
Avant-hier encore, pour la seconde fois, l'association qui porte le nom de ce militant de la cause nationale né le 7 juillet 1895 et décédé le 7 février 1960, à l'âge de 65 ans, a pris l'initiative de lui rendre un vibrant hommage en concoctant un riche programme dont les activités ont débuté avec l'inauguration, sur la placette du village Aït Mesbah, à environ 3 kilomètres du chef-lieu de Béni Douala, d'une plaque commémorative en sa mémoire, suivie par un émouvant recueillement sur sa tombe en présence des élus locaux et nombreux citoyens de la région et d'une conférence-débat animée par Abdennour Abdesselam sur la vie et l'œuvre de ce militant nationaliste qui ne cessait sa vie durant de plaider, notamment en étant rédacteur en chef du journal El Ouma de l'Etoile nord-africaine, pour une Algérie algérienne et laïque.
Condamné pour ses activités au sein de l'étoile nord africaine en France durant l'année 1934 et libéré en 1935, Imache Amar devint la personnalité la plus forte de l'Etoile après Messali. En 1936, des divergences importantes opposèrent les deux hommes. Des divergences qui se poursuivront jusqu'à sa déportation en Allemagne en 1940 où il sera jeté dans les camps de concentration nazzi jusqu'à 1945. À sa libération, Imache Amar revient dans son village natal mais non sans écrire à ses compatriotes en France sa célèbre lettre d'adieu dans laquelle il avertissait contre les visées néfastes de Messali Hadj. “On t'a tiré du fétichisme, du fanatisme et tu verses dans un autre plus dangereux. On t'a réveillé de l'idolâtrie, on t'a conseillé de tout voir, tout comprendre, tout contrôler et tu tombes à genoux en extase devant de nouvelles idoles ! Tu oses prêter une vertu divine, même aux poils de barbe ? Tu te demandes maintenant pourquoi tout est saccagé, détruit, sans t'apercevoir que c'est toi qui a fourni le matériel aux démolisseurs, et monter la garde pour empêcher qu'on les dérange ?” a écrit Imache Amar en s'adressant au peuple algérien à travers cette lettre dans laquelle il décrit également son pays, l'Algérie, avec des mots qui sonnent encore à présent comme ce qu'il y a de plus d'actualité.
“Ce beau pays dont le sol est pourtant riche et généreux, mais d'où l'égoïsme et la tyrannie des hommes nous oblige à l'exil volontaire”, a-t-il écrit. Une description que les présents à la cérémonie d'hier qualifient d'“une réalité encore vivante en Algérie 49 ans après l'indépendance”. Mais lors de la cérémonie d'hier, c'était surtout la réhabilitation dans l'histoire officielle de l'Algérie de la mémoire d'Imache Amar, ce père fondateur du nationalisme algérien qui a continué, même étant invalide, à aider ses frères de la Révolution entre 1954 et 1960 que les présents ont tenu à revendiquer. À ce sujet, l'animateur de la conférence, Abdennour Abdesselam a tenu à déplorer que lorsqu'il a été demandé de l'Etat de réhabiliter Imache Amar, c'était avec le financement d'un film sur Messali Hadj qu'il a répondu.


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