L'opération policière de contrôle d'identité des personnes étrangères, lancée dimanche dernier, aux environs de 7 heures du matin à l'hôtel du Théâtre, lieu d'hébergement des immigrés africains, a permis aux enquêteurs de la brigade criminelle d'interpeller plus d'une cinquantaine d'individus. Sur les 54 étrangers contrôlés, principalement des Maliens et des Nigériens, seuls 5 ont été libérés après vérification de l'authenticité des documents officiels de transport. Après enquête, les 49 autres se sont avérés en situation irrégulière. Deux individus, dont un mineur de 17 ans, étaient démunis de tout document, 7 autres étaient en possession de faux sauf-conduits et les 40 autres avaient uniquement des sauf-conduits dont la date avait expiré. Présentés à la justice lundi dernier, les mis en cause, soit 49 immigrés africains, ont fait l'objet d'une mesure d'expulsion et seront rapatriés dans les jours à venir. Le gérant de l'hôtel a, quant à lui, été condamné à trois mois de prison avec sursis et une amende forfaitaire pour hébergement d'un mineur étranger sans autorisation. B. B.