Alberto Contador s'est déclaré “soulagé” après la décision de la Fédération espagnole qui a décidé de le blanchir des accusations de dopage, après un contrôle positif lors du dernier Tour de France. “Je voudrais penser qu'après cette affaire les normes changeront”, espère-t-il désormais. Alberto Contador est un homme heureux. Il ne s'en cache pas. “Avant tout, je me sens soulagé et, bien sûr, très heureux de cette décision. Je viens de passer plusieurs mois très stressants, mais tout au long de cette affaire j'ai toujours été disponible pour toutes les enquêtes liées à mon cas”, a affirmé Contador, cité sur le site internet de son équipe Saxo Bank. “J'ai toujours dit la vérité. J'ai toujours dit à mon équipe et aux autorités que je n'ai jamais menti ou pris délibérément une substance interdite”, a ajouté le coureur. Alberto Contador a été blanchi la semaine dernière par la Fédération espagnole de cyclisme, qui s'est finalement rangée à ses arguments après avoir proposé, le 26 janvier, une suspension d'un an. “Certaines normes doivent être revues. Je voudrais penser qu'après cette affaire les normes changeront”, a déclaré le coureur mardi soir à l'aéroport de Madrid, au moment de prendre l'avion pour Lisbonne. La décision prise mardi par la fédération “démontre qu'il existe certaines normes qui ne sont pas en accord avec les avancées scientifiques et qui doivent être revues”, a ajouté Alberto Contador, qui a plusieurs fois dénoncé les méthodes de la lutte antidopage en estimant qu'elles ne tenaient pas compte des avancées de la science. “Ce qui avait le plus d'importance pour moi, c'était que mon honneur soit reconnu et que justice soit faite”, avait-il déclaré dans une interview enregistrée avant l'annonce officielle, et diffusée par la chaîne de télévision Veo7. “J'espérais bien un retournement”, a-t-il ajouté. Dans cette interview, il a estimé que l'Union cycliste internationale et l'Agence mondiale antidopage allaient “probablement” faire appel de la décision rendue mardi devant le Tribunal arbitral du sport. “Il va être important que l'UCI et l'AMA analysent tous les documents et la résolution basée sur la justice, c'est une résolution solide, elle ne doit rien au hasard, elle a un fondement juridique”, a-t-il estimé. “Accepter une année (de suspension) comme on me le proposait était une chose que ni ma conscience ni ma personne ne pouvaient accepter, parce que c'était une injustice si grande que je devais me battre”, a encore affirmé Contador.