Le tribunal d'Adrar a décidé la libération de six personnes poursuivies pour destruction volontaire de biens publics et privés et trouble à l'ordre public alors que deux autres ont été mises sous contrôle judiciaire et deux adolescents déférés devant le juge des mineurs. Les deux personnes mises sous contrôle judiciaire sont accusées d'incitation à un attroupement non autorisé, d'agression et voie de fait sur un officier de la force publique en fonction. “Les services de la police judiciaire avaient traduit ces accusés au parquet général sur une requête du procureur de la République près la cour d'Adrar portant ouverture d'une enquête judiciaire”, explique la même source, ajoutant que “suite à l'audition des concernés par le juge d'instruction, il a été décidé de les relaxer”. Il a démenti, par ailleurs, l'information faisant état de l'arrestation de 20 personnes et de leur mise en examen judiciaire mercredi soir, précisant que “la force publique n'a fait qu'empêcher la destruction des biens publics et privés par les manifestants et assurer la sécurité”. Des dégâts matériels ont été occasionnés au siège de l'Assemblée populaire communale, en sus d'un camion se trouvant à côté des galeries El-Fouggara, tandis qu'un officier et quatre agents de la sécurité publique ont été légèrement blessés, ajoute-t-il, soulignant qu'aucun citoyen n'a été blessé, puisque jusqu'à hier, il n'a reçu aucune plainte dans ce sens. En outre, les jeunes relaxés et leurs parents ont exprimé leur satisfaction pour la décision de la libération, qu'ils ont qualifiée de sage et susceptible de faire valoir la sagesse et le calme. Il est à rappeler que la ville d'Adrar a été, mercredi et jeudi derniers, le théâtre d'incidents déclenchés par des manifestants revendiquant principalement l'emploi.