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Quand l'incertitude bloque les analystes
Les débats D'“El Watan” sur “la révolution
Publié dans Liberté le 01 - 03 - 2011

Les révolutions, tunisienne et égyptienne, de ce début d'année 2011, posent plus de questions que de réponses. Un constat encore une fois établi avant-hier, dimanche, lors de la rencontre “Les débats d'El Watan”, organisée à l'hôtel Es Safir d'Alger.
Réunis autour du thème “La révolution démocratique arabe”, deux politologues étaient présents aux côtés d'Omar Belhouchet qui, pour l'occasion, a remplacé le modérateur habituel des rencontres, Mohamed Hachmaoui, absent pour “empêchement”. Le duo était la Tunisienne Sara Ben Néfissa, politologue, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), et le français Michel Calmau, professeur émérite à l'IEP d'Aix-en-Provence (France). Tout au long des quatre heures qu'a duré la conférence-débat, ces intervenants ont souvent répété : “Je n'en sais rien” pour “décrire” les résultats des soubresauts actuels.
Que ce soit la Tunisie, l'Egypte, la Libye ou les prochaines “cibles” de la contagion annoncée, l'incertitude est au rendez-vous. Les deux chercheurs ne sont pas arrivés à une lecture, plus ou moins précise, des évènements. Trop tôt pour l'analyse ! La réponse est évidemment oui. Evènements trop rapides pour les suivre. Peut-être ! Des obstacles que les conférenciers, malgré leurs efforts, n'ont pu contourner. Sara ben Néfissa, spécialiste de l'Egypte, s'est étalée sur une chronologie du mouvement dans ce pays où elle a vécu huit ans. De son côté, Michel Camau s'est penché sur la Tunisie, un pays sur lequel il a publié plusieurs ouvrages. Leurs lectures avaient un goût d'inachevé, que l'“instantanéité” des évènements ne peut, à elle seule, expliquer. Les deux se sont basés sur des approches en totale discontinuité avec la nouvelle donne qu'apportent les multiples mouvements enregistrés dans toute la région dite “arabe”. D'ailleurs, ni la Tunisienne ni le Français ne se sont abstenus de développer deux paramètres, pourtant essentiels : le poids des médias, à l'instar de la chaîne qatarie El Jazeera, et surtout Internet. Chacun s'est contenté de dire : “oui, ils ont joué un rôle” sans donner de “détails”. Pourtant le débat est bel et bien là. L'émergence de ces “moyens” sur la scène mondiale a tout fait basculer, et leur rôle ne semble pas être assimilé par ceux-là-mêmes qui doivent “voir”. Pourtant Sara Ben Néfissa a bien parlé des jeunes égyptiens qui, via le net, avaient appelé à sortir le 25 janvier dernier. Elle a aussi parlé du “saut” du virtuel vers le réel, mais pour rapidement clore le sujet et revenir à des interprétations “terre à terre”. En relatant les faits, que tout le monde a suivis, la politologue n'a pas donné l'occasion aux présents de “recevoir” des angles originaux. En revanche, Michel Camau est revenu sur le concept de EPA (espace public arabe) dans lequel il a incorporé, en plus des intellectuels et chercheurs arabes, les médias “El Jazeera et ses émules”. Toutefois, le professeur n'a pas “voulu” donner plus de précisions. Les analyses des deux conférenciers, sans être fausses ou “hors sujet”, ne sont pas arrivées à aborder l'essentiel, les dessous de ces mouvements. Peut-être que ce n'est pas leur rôle ! Pourtant la sociologie et la chronologie ne peuvent pas omettre une lecture géostratégique. Le projet du GMO (Grand Moyen-Orient) devait pourtant les “motiver”. Que répondre à ceux qui crient à la remise en selle de l'un des principaux objectifs de Bush Junior par d'autres moyens ? Ces mouvements constatés dans plusieurs pays en même temps ne sont-ils pas l'application du GMO par l'utilisation des masses au lieu des chars ?


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