L'Instituto Cervantès d'Alger, en partenariat avec l'ambassade d'Espagne en Algérie et l'Office national de la culture et l'information (ONCI), organise, depuis hier et jusqu'à demain, à la salle El Mouggar, les Journées du film andalou. L'ouverture de ces journées qui tendent à célébrer et à promouvoir la diversité culturelle et l'impact de cette dernière dans le cinéma devait avoir lieu hier soir, à 18 heures, avec la projection du documentaire Sevilla City, de Juan José Ponce. Ce docu de 48 minutes met en image quatre formations hip-hop des plus importantes à Séville : SFDK, Juaninacka, Dogme Crew et Tote King. Sevilla City tend également à dé-ghettoïser le hip-hop. Il sera également projeté demain, dans la même salle, à raison de deux séances : 16 heures et 20 heures. Dans la soirée, c'est le long métrage d'animation, le Lynx perdu, qui devait être projeté. Réalisé par Manuel Sicilia et Raul Garcia, et produit par Antonio Banderas, ce dessin animé est directement inspiré de l'histoire de l'arche de Noé. C'est l'histoire de Félix (un lynx) et de Gus (un caméléon) qui souhaitent bâtir une arche pour échapper à un millionnaire qui aspire à créer sa propre réserve d'animaux en voie d'extinction. Le Lynx perdu sera projeté aujourd'hui à la salle El Mouggar, à 14 heures et à 18 heures. Demain, il sera question, à partir de 14 heures, de la projection de six courts métrages : Passons au plan B, de Paz Piñar, le Portrait ovale, de José Frias Carmona, Ciel sans anges, de Laura Alvea, le Prince des ordures, de Francisco Antonio Peinado, Soixante dix, de Paco Torres et Alexis Morante, et Sere Eretit, de Juan Antonio Espigares Enriquez. Il est à noter que tous les films proposés font partie de la nouvelle génération du cinéma andalou, et qu'ils seront projetés en version originale sous-titrés en français.