Le président du NAHD, M. Manaâ Kenfoud, a dénoncé la compagne de dénigrement dont il fait l'objet de la part de certains dirigeants du club et réfute catégoriquement les allégations et les accusations portées contre lui. “Tout ce qui a été dit sur moi est complètement faux ; les gens ont voulu se cacher derrière les 3 milliards que le club vient d'encaisser de la part de l'APC d'Hussein-Dey de l'exercice précédent. ces gens-là n'ont pas admis le fait que j'installe un comptable pour contrôler les dépenses du club ; ils se sont habitués à une gestion anarchique, pas le moindre bon ou facture qui justifieraient les dépenses, ils préfèrent la gestion opaque. ce que je refuse. Un club de la dimension du NAHD a besoin d'une gestion transparente. Ils oublient que c'est moi qui ai créé la SSPA/NAHD, ils n'ont pratiquement rien fait pour structurer le club. Ils n'ont d'ailleurs aucune notion de gestion et veulent de surcroît gérer les deniers publics à leur manière”, indique le patron des sang et or. Il revient sur la subvention qui a créé une véritable zizanie au sein de l'équipe dirigeante. “Concernant les trois milliards de centimes que le club vient d'encaisser, ils sont destinés en principe au CSA/NAHD et non à la SSPA. Je précise que je n'ai récupéré que 30% du montant que j'ai prêté au club de ma poche et qui est de l'ordre de 1,5 milliard de centimes. En revanche, Sofiane Bouderouaya a touché 80% de son argent et Kamel Saoudi 100%. Vous voyez bien qu'ils sont les bénéficiaires, ils m'ont trahi à cause de l'argent. Jeudi passé, ils m'ont menacé. C'est pour cela que je suis parti, ils étaient contre les autres sections et ont refusé que je leur octroie leur quote-part, ils ont même dit qu'aucune section ne prendra de l'argent. j'ai tout fait pour honorer tout le monde, car cet argent est destiné au football et aux cinq sections. Les deux dirigeants ont donc récupéré leur argent et veulent tromper l'opinion publique en disant que Manaâ a pris tout l'argent. c'est complètement faux”, nous dira-t-il. À propos de son avenir dans le club, l'ex-P-DG de l'Ecava ajoute : “S'ils veulent que je démissionne, ils n'ont qu'à me rendre tout mon argent et je leur laisse le club”, conclut-il. Moralité de cette histoire, c'est qu'au sein du NAHD, dès que l'argent de l'APC est entré dans les caisses du club, les membres du conseil d'administration ont d'abord commencé à se servir, c'est-à-dire récupérer les sommes qu'ils ont soi-disant prêté au club.