Rien ne va plus au sein du NAHD. Après l'élimination en Coupe d'Algérie, vendredi passé, contre l'ESS (2-1) et le net recul en championnat de la Ligue 2 où le club occupe le ventre mou du classement, voilà qu'un autre problème vient surgir et risque de créer une véritable zizanie au sein de l'équipe dirigeante qui s'est réunie jeudi passé pour tenter de retirer la confiance au président du club, M. Manaâ Kenfoud. Ce dernier aurait, selon eux, pris une partie de l'argent octroyé par la mairie pour se faire rembourser des frais qu'il a engagés de ses propres fonds. Le club risque donc d'être éclaboussé par cette affaire si la situation perdure. La subvention accordée par la mairie d'Hussein-Dey au NAHD, de l'ordre de 30 millions de dinars (soit 3 milliards de centimes), a été débloquée en fin de semaine par la wilaya d'Alger. Cette conséquente somme devrait, en principe, être partagée entre la section football et les cinq autres sections qui n'ont pas reçu le moindre centime depuis le début de cette saison. Ce qui a créé une pression supplémentaire au niveau des cinq sections (hand, basket, volley, boxe et pétanque). La pression était tellement forte que le pire était à craindre à Hussein-Dey, où certains n'ont pas hésité à brandir une marche spontanée pour réclamer leur argent. Devant cet état de fait, le président M. Kenfoud a pris attache avec les présidents de section et les a rassurés sur leur quote-part qui leur sera affectée cette semaine. Il faut dire qu'avec la grave crise financière que traversaient les clubs, plusieurs sections ont dû mettre la clé sous le paillasson, sauf quelques-unes qui ont fait de la résistance, grâce à certains dirigeants qui se sont sacrifiés pour que les sports collectifs soient maintenus à Hussein-Dey, comme l'a fait Djamel Rekik, un véritable militant du basket-ball qui s'est battu pour que cette discipline ne soit pas enterrée. Les cinq sections sont subventionnées directement par la mairie d'Hussein-Dey qui débloque chaque saison la quote-part de chaque section, mais souvent cet argent n'arrive pas à bon port, il est vite détourné au profit de la section budgétivore, le football. Pour maintenir en vie ces sections-là, les dirigeants se battent régulièrement pour arracher des sous qui leur permettent de faire face aux besoins de leurs disciplines. Maintenant que les trois milliards de centimes sont dans les caisses du club, le président Manaâ Kenfoud devra faire preuve de beaucoup d'ingéniosité pour rembourser les dirigeants, qui ont mis de l'argent de leur poche, et payer les différents staffs de la section football. Un pari difficile eu égard aux nombreuses dépenses. Mais cela devrait aussi ramener un peu de paix chez les autres sections pour le reste de cette saison.