Pas moins de 380 médecins résidents exerçant au niveau du CHU Saâdna-Abdennour de Sétif ont tenu un sit-in, dans la matinée de jeudi, devant le siège de la direction du CHU. Les protestataires revendiquent la revalorisation des salaires, une formation de qualité et de meilleures conditions de travail. Ils ont par ailleurs demandé la suppression du service civil ainsi que leur dispense du service national. Les résidents revendiquent aussi un statut particulier qui assurera leurs droits, dont les primes, à l'instar de leurs confrères. “Nous assurons les gardes, les consultations et les interventions comme les autres médecins, et nous sommes exposés à tous les risques, mais on ne bénéficie ni d'indemnités ni de primes”, a déploré un représentant des médecins résidents tout en dénonçant le silence radio des responsables du secteur. Par ailleurs, dénonçant les conditions de travail et l'absence d'un statut qui les protège, une centaine de médecins résidents du CHU Ibn Badis de Constantine ont observé, jeudi, un sit-in au niveau de l'établissement. Les protestataires demandent aussi l'abrogation du service civil. Parmi les revendications des médecins résidents, la prime de garde estimée à 690 dinars pour les 24 heures, qui est insignifiante est doit être réévaluée, selon les protestataires. “Si le ministère de la Santé, de la Population et la Réforme hospitalière ne prend pas en considération nos revendications, la prochaine étape sera la grève”, nous à déclaré un médecin résident.