Un protocole d'accord vient d'être signé entre la DG de la SNTF et le syndicat de l'entreprise en présence de responsables de L'UGTA. Les négociations entreprises ces derniers semaines entre la direction générale de la SNTF, le président de la fédération nationale des cheminots, des représentants de l'UGTA à leur tête Haddid Saïd, conseiller du SG de l'UGTA, et des sections syndicales de l'entreprise, ont été fructueuses. Les cheminots ont eu gain de cause. La direction générale de la SNTF a été compréhensive et a finalement opté pour la satisfaction de toutes les revendications formulées par les travailleurs. Il aura fallu l'ouverture de discussions et étudier les doléances des travailleurs du rail pour parvenir à un accord qui aura permis de satisfaire les travailleurs. “Les négociations avec la direction générale de l'entreprise ont abouti à la satisfaction de toutes les revendications des travailleurs”, annonce d'emblée un des syndicalistes. Et d'ajouter qu'un protocole d'accord a été signé entre les différentes parties ayant pris part aux discussions. La satisfaction est telle que les syndicalistes n'ont pas oublié de “saluer et remercier le directeur général de la SNTF pour son abnégation ainsi que le SG de la fédération qui n'a jamais baissé les bras et le conseiller du SG de l'UGTA, Haddid Saïd, pour son soutien et son assistance”. Le protocole d'accord prévoit la mise en application du déroulement de carrière sur la base de deux années par échelon à partir de l'an 2000, de même que l'avancement à partir du dernier grade acquis avant l'an 2000 et la revalorisation du régime indemnitaire. Les différentes primes dont bénéficient les cheminots ont été revues à la hausse et de nouvelles primes revendiquées ont été accordées telles les primes de risque, d'électrification et de technicité. “Une commission ad hoc se chargera de la définition des catégories y ouvrant droit et leurs montants.” Ce nouvel accord tant attendu par les cheminots aura permis d'éviter la paralysie du transport ferroviaire qui aurait eu des conséquences néfastes que ce soit sur le plan du transport des usagers, des marchandises et du carburant. Question : le spectre de la grève est-il définitivement écarté ? “Nous pouvons dire que c'est le cas pour une longue année”, nous dit un syndicaliste car les revendications liées aux indemnités ne sont négociables qu'une seule fois par an. C'est donc l'accalmie pour une année.