Le chef-lieu de wilaya, devenu une métropole de plus de 160 000 habitants, souffre d'une carence avérée de feux de signalisation, au grand dam des automobilistes confrontés quotidiennement aux bouchons, embouteillages et tracasseries de la circulation. La ville de Guelma manque cruellement de feux tricolores au niveau des carrefours de Bab Constantine, Bab Annaba, boulevard du Volontariat, boulevard Souidani-Boudjemaâ, cité Emir-Abdelkader, Agabi, Gahdour, Aïn-Defla, place du 19-Mars, palais de Justice... Ce sont des agents de la sûreté de wilaya qui assurent la régulation de la circulation en dépit des intempéries. La ville du 8-Mai 1945 dispose de quelques feux tricolores installés au début des années 1980 le long du boulevard du 1er-Novembre, mais ces derniers sont souvent en panne. Cette situation crée chaque jour des embouteillages caractérisés par une cacophonie de klaxons, de scènes navrantes et parfois de rixes. Ces feux sont à l'arrêt depuis plusieurs mois dans l'indifférence totale, et personne ne s'interroge sur les raisons de ce laisser-aller. Des citoyens saisissent cette opportunité pour interpeller les autorités locales, et notamment le premier magistrat de la wilaya, afin d'accorder un intérêt particulier à ce problème d'intérêt général.