Suite à l'article intitulé “Parcours du combattant d'un jeune promoteur”, paru dans votre édition du 16 mars 2011, en page 13, et en vertu de notre droit de réponse, nous vous adressons cette mise au point à insérer à la même page et au même emplacement que l'article en question, dans votre édition du dimanche. La première précision, à apporter à votre article, est que le projet initié par la SARL Reguieg Construction, dont les associés sont Reguieg Habib et son père, ne rentre pas dans le cadre du dispositif de l'Ansej dont le coût du projet est plafonné à 10 millions de DA, mais c'est un gros projet d'achat de matériel de travaux publics de 135 millions de DA, ce qui n'est d'aucune commune mesure avec un projet de création de microentreprise. La deuxième précision à apporter est que les dirigeants du CPA traités de “la plus grande mafia du monde et Khmers rouges” dans le SMS que votre journaliste a reçu à titre personnel et qu'il a publié sans retenue ni respect d'aucune règle de déontologie, ont reçu le jeune Reguieg à plusieurs reprises, aussi bien au niveau central sans rendez-vous en raison de son déplacement d'Oran, qu'au niveau de la direction régionale d'Oran. Pour ce qui est de la recommandation à laquelle il est fait allusion dans votre article, nous aurions souhaité que ce promoteur apporte aux lecteurs plus de précisions quant à sa nature. La SARL Reguieg Construction, au capital de 100 000 DA, a bénéficié d'un crédit d'investissement de 80 millions de DA, représentant 60% du prix du matériel à acheter, assorti de conditions et de garanties conformément aux règles et procédures d'octroi de crédit. Pour la mobilisation de ce crédit, le concerné a été invité, à maintes reprises, à verser en compte sa part d'autofinancement ou bien la justifier par des documents probants indiquant, notamment, le mode de paiement. Or, celui-ci n'a pu satisfaire cette condition et persiste à faire valoir auprès de la banque une attestation de versement établie par un fournisseur, ce qui n'est pas conforme aux procédures en vigueur. Le CPA considère la démarche de ce promoteur comme étant contraire aux règles de transparence qui régissent ses relations avec la clientèle.