Les préparatifs du Salon international de l'investissement et du partenariat vont bon train. C'est le cas aussi de l'autre côté de la Méditerranée, comme nous l'a confirmé, hier, le directeur de Béjaïa Invest et l'initiateur du projet, M. Kamel Abdi. Pour le président et le directeur de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) Soummam, respectivement MM. Hocini et Haï, quelque 40 entreprises ont confirmé leur participation ainsi que des institutionnels. Il s'agit de la direction de la PMI/PME, la Chambre de l'artisanat, l'Andi, l'Ansej, la Cnac et l'Angem. De l'autre côté de la Méditerranée, on apprend que 22 patrons ou représentants d'entreprises ont obtenus leur visa. Il s'agit essentiellement de sociétés françaises mais aussi turques, espagnoles, suisses. Parmi elles, ont insisté les dirigeants de la CCI Soummam, certaines ne viennent pas seulement chercher des bons de commande – c'est le business, on ne peut pas y échapper – mais des partenariats. Cette forme de coopération ou de quasi-intégration entre deux ou plusieurs organisations. Le contrat passé par les différentes entités a généralement une portée à moyen et long terme et ne concerne qu'une partie des activités des protagonistes. On a fait part de projets qui ont de fortes chances d'être concrétisés dans les secteurs de l'agroalimentaire notamment, mais aussi des services et du bâtiment. On a cité le cas de Biophires France, spécialisée dans les installations d'unités de production d'acides aminés à partir de déchets d'abattoirs, qui cherche à s'établir à Béjaïa. Une rencontre est prévue avec le groupe Cévital, la direction de l'environnement et des propriétaires d'abattoirs. Idem pour une entreprise espagnole, spécialisée dans la fabrication de peinture de bâtiment et industrielle, qui est à la recherche d'un partenariat à Béjaïa. Les dirigeants de la CCI Soummam ont jugé insuffisant l'implication des autorités locales pour la réussite de cet événement ainsi que l'engagement, pour le moins circonspect, de beaucoup d'opérateurs économiques de la wilaya de Béjaïa. La raison de cette réticence ? Le président de la CCI Soummam est catégorique : “Ils ne veulent pas qu'ils soient mis sous les feux des projecteurs. Ils jugent qu'ils n'ont plus d'efforts à faire et considèrent le marché local acquis.”