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Grandes écoles : la tension persiste
Une forte tendance pousse à la poursuite de la gréve
Publié dans Liberté le 05 - 04 - 2011

Si certains établissements du supérieur ont tranché, dimanche, pour le maintien du débrayage, tels que l'université d'Alger III avec ses différentes annexes et départements ainsi que les universités de Boumerdès et de Blida, pour d'autres, et c'est le cas de l'USTHB et certaines grandes écoles, la décision n'a pu être prise au courant de la journée d'hier. Des étudiants pensent lancer des actions de protestation tout en suivant leurs cours.
L'université algérienne n'est décidément pas près de sortir de la zone de turbulences. Les deux semaines de repos ont davantage permis aux étudiants de recharger leurs batteries et de revenir en force pour poursuivre la contestation.
Les débats, portant passerelles et correspondances entre les deux systèmes, classique et LMD, sanctionnés par une série de mesures lors de la Conférence nationale de l'USTHB, n'ont pas été d'un grand secours pour la tutelle. Bien au contraire, les recommandations et autres déclarations officielles faites le 27 mars dernier n'ont fait qu'envenimer la situation.
Les étudiants s'attendaient à une meilleure prise en charge de leurs doléances par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Mécontents donc des résultats de cette conférence perçue par la communauté estudiantine comme étant “la solution à toutes les contraintes pédagogiques”, les étudiants de la plupart de sauters établissements du supérieur ont opté pour le maintien du débrayage. Il faut dire que la journée d'hier a été des plus tendues dans les facultés, universités et autres écoles. Les assemblées générales se sont déroulées dans une ambiance électrique et une cacophonie totale, rapportent de nombreux délégués, avouant être dépassés par les évènements. Partagés entre deux tendances, à savoir les pour et les contre le maintien du débrayage, les délégués ont, pour la plupart, soumis la décision au vote.
C'est le cas notamment pour la première école d'où la protestation a été lancée il y a deux mois, à savoir l'Ecole nationale supérieure des travaux publics de Garidi, Kouba (Alger).
En effet, l'appel à la reprise des cours, lancé par le délégué de l'ENSTP samedi, a provoqué l'ire de ses camarades. “Je m'adresse à tous les étudiants de l'ENSTP pour leur demander de rejoindre l'école afin de continuer les études, et particulièrement aux étudiants de la 5e année pour leur demander d'entamer la suite de l'EMD du 9e semestre et la validation des PFE”, note la déclaration. Et de justifier cette décision par le fait que les étudiants de cette école “ne sont pas exposés d'une manière directe aux problèmes de classification qui concerne la Fonction publique, du moment que les ingénieurs ne sont pas formés pour être débauchés au niveau de cette structure”. Non convaincus, des étudiants se sont prononcés pour la poursuite du débrayage et d'autres ont voulu répondre favorablement à l'appel.
Pour départager les deux parties, l'assemblée générale a appelé les étudiants de la 5e année à reprendre les cours et ne pas compromettre leur avenir puisqu'ils sont obligés de travailler leurs projets. D'autres facultés et universités n'ont pas eu autant de difficultés à trancher la question puisque la décision a été prise samedi dernier pour le maintien de la grève. C'est le cas notamment de l'Ecole nationale supérieure vétérinaire, des étudiants du système classique de l'université d'Alger III et leurs camarades de la faculté du Caroubier, l'université de Bouzaréah, les étudiants du système LMD de la faculté des sciences politiques et du journalisme. Ces derniers ont accordé “un délai d'une semaine, jusqu'au 9 avril prochain, à leur administration pour résoudre les problèmes pédagogiques, faute de quoi la grève illimitée se poursuivra”, révèle le délégué. L'université où a eu lieu la Conférence nationale, en l'occurrence l'USTHB, ne s'est toujours pas prononcée. “Nous sommes toujours en concertation car nous attendons le retour de tous les étudiants. Mais, une chose est sûre, s'il faut poursuivre le débrayage, nous le ferons.” En un mot, l'université est toujours sous tension et une large tendance de la poursuite de la protestation s'est dégagée des assemblées générales qui ont pu trancher dès le début de l'après-midi. Les grandes écoles tentent de trouver un juste milieu qui permettra aux étudiants de maintenir la pression, tout en suivant leurs cours pour éviter d'aller vers une année blanche.
MALIKA BEN


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