Les clubs professionnels algériens de football ne doivent pas se contenter de l'aide financière des sponsors mais doivent aussi tirer des bénéfices des ventes des produits dérivés et des revenus des matches, a indiqué hier le Dr M'hamed Bitouri, expert international en ressources humaines et en communication. “Avec l'avènement du professionnalisme, les clubs algériens se sont transformés en sociétés sportives par actions (SSPA). De ce fait, ils ne doivent pas dépendre seulement de l'aide des sponsors pour subvenir à leurs besoins”, a déclaré le Dr M'hamed Bitouri, en marge d'un séminaire sur le sponsoring sportif organisé par le club de presse Nedjma à Alger. “Le sponsoring sportif est un moyen de communication qui consiste, pour une entreprise, à contribuer à une action sociale, culturelle ou sportive. Cette contribution peut être financière, matérielle ou technique”, a-t-il ajouté. L'orateur, qui a collaboré avec nombre d'organisations internationales et d'universités étrangères, telles que la Sorbonne (France) et Harvard (Etats-Unis), a souligné, au cours de son intervention, la prédominance du sport dans les investissements en sponsoring dans le monde. Selon le Dr Bitouri, le sport, qui est “un bon moyen de communication”, se taille la part du lion avec “plus de 60% des investissements en sponsoring dans le monde”. En 2006, les dépenses en sponsoring ont atteint la somme de 30 milliards d'euros dans le monde, dont 1/3 aux Etats-Unis et environ 1/4 en Europe. Cette somme progresse d'environ 10% par an, a-t-il fait savoir.