Deuxième édition du Salon du livre de Mostaganem Ouverte samedi passée, la deuxième édition du Salon du livre bat son plein à la maison de la culture Ould Abderrahmane-Kaki de Mostaganem, avec la participation de 25 exposants et 6 maisons d'édition nationales. Un salon qui, cette année, se tient, dix jours durant, sous la devise “Avec le livre, cap sur le progrès !” À travers la tenue d'une telle manifestation, les organisateurs ambitionnent “d'ancrer la culture du livre et de la lecture en milieu de jeunes, mais également au sein de la famille, de l'université et de la masse scolaire”, nous explique-t-on. Dans le même ordre d'idées, il s'agira de diversifier l'offre et d'élargir le lectorat. Quelque 3 000 titres, brassant un large éventail de domaines (de la littérature, des sciences et techniques, de l'économie ou des sciences sociales) sont exposés à la vente accordée avec un bonus de 15%. Un stand réservant jeux, supports informatiques et didactiques, livres et manuels, a été spécialement ouvert pour les enfants. Parallèlement à l'exposition-vente, des journées d'études ont eu lieu du 17 au 19 avril, portant notamment sur le “ rôle du livre et de la lecture dans la préservation de la langue maternelle”, “l'identité et la cohésion de la société”, ou “ l'impact du livre sur la psychologie du lecteur et le développement de ses capacités intellectuelles”. Y sera également présentée l'étude de terrain “Lecture et lectorat”, menée et achevée à l'initiative de la bibliothèque de la maison de la Culture qui abrite la manifestation. Au registre des hommages, les grands honneurs seront rendus au fidèle adhérent de la bibliothèque-hôte, ainsi qu'à l'islamologue autodidacte Abdelkader Merabet qui, de par ses nombreux ouvrages sur les hauts rangs magistraux, demeure une éminence dans l'ère des chocs entre religions, et entre sciences et religion. M.O.T. Café littéraire de Batna Le café littéraire (département de traduction de l'université de Batna) continue son petit bonhomme de chemin et atteint sa 63e séance. L'art contemporain, peinture, philosophie, littérature nord-africaine, écrivains algériens d'expression francophone, auteurs africains, sont autant de sujets et thèmes au menu du café littéraire qui a connu des hauts et des bas et diverses fortunes, mais a toujours su sortir la tête de l'eau et toujours grâce aux initiateurs et plus particulièrement à M. Bensaci, professeur à l'université de Batna. Jeudi dernier, le café théâtre avait abordé le thème “ Petite fabrique de littérature”. Depuis son lancement et jusqu'à maturité, le café littéraire, ne reste en vie que grâce aux étudiants et leur enseignant M. Bensaci. Rachid Hamatou