Un bras de fer oppose les travailleurs au directeur du Théâtre régional de Guelma. Ils revendiquent leurs avantages socioprofessionnels, les heures de récupération, le respect des conventions, du règlement intérieur et l'octroi de primes plus conséquentes. Lors de la réunion conjointe tenue dans l'enceinte du théâtre, la semaine dernière, sous l'égide de l'UGTA, le directeur qui n'avait pas apprécié les reproches, jugés désobligeants, des travailleurs, avait publiquement présenté sa démission. La situation n'a pas changé d'un iota, car les 24 employés structurés dans les équipes administratives, techniques et de service sont en grève du 18 au 24 avril, à la faveur d'un préavis d'arrêt de travail. Campant aux abords du théâtre, place du 8-Mai 1945, au centre de la ville, les contestataires des deux sexes qui arborent des banderoles revendiquent le départ définitif de leur responsable dont ils dénoncent l'attitude arbitraire, sévère et surtout désobligeante. Ils se plaignent de son mauvais comportement à leur égard et de son refus de dialoguer. Les contestataires ont saisi par écrit leur tutelle, les autorités locales et l'inspection du Travail de la wilaya. Le ministère de la Culture est interpellé aux fins de prendre en charge ce litige qui pénalise le bon fonctionnement du Théâtre régional de Guelma.