Permettez-moi de vous informer, monsieur le président de la République, de l'état lamentable de notre immeuble, sis 5, rue Ibn-Merzouk-El-Khatib, Bab El-Oued, qui est dû au séisme de 2003 et au sabotage des travaux réalisés et abandonnés à ce jour. Il est à savoir que l'annexe de l'OPGI sise à l'ACP de Bab El-Oued a chargé un entrepreneur, en la personne de M. Bouabdellah, accompagné du bureau d'études M. Lounis, dont le siège social est à Aïn Defla, pour lui faire visiter l'immeuble et lui expliquer les travaux à accomplir tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. L'entrepreneur en question a accepté de prendre en charge les travaux de rénovation. Le lendemain, ce dernier s'est présenté sur le site avec la documentation qui lui permettait de commencer les travaux, le mois de décembre 2003. Le procès-verbal d'installation a été délivré par le maître d'ouvrage de l'OPGI de Bir Mourad-Raïs. Le cahier du marché de régularisation pour les travaux de réhabilitation et confortement a été délivré par le wali d'Alger. Les travaux ont été entamés par le dernier étage et consisté aux enlèvement total de la toiture, décapage du carrelage de la terrasse et sondage des plafonds des appartements du 4e et 3e étages, pour situer l'état du plancher. Les travaux se déroulent dans les normes avec une avancée remarquable en fonction de ce qui a été porté sur le cahier des charges du chantier, ordonné par le bureau d'études de M. Lounis. Depuis janvier 2004, date d'arrêt des travaux, nous demeurons sans aucune suite, et notre immeuble est resté exposé à toutes les pluies hivernales depuis l'année 2003 jusqu'à ce jour, car dépourvu de sa toiture et du carrelage de la terrasse. Malgré les maintes démarches effectuées depuis l'arrêt des travaux auprès du wali d'Alger, du wali délégué de Bab El-Oued et du directeur général de l'OPGI, notre courrier et demandes d'audience demeurent sans aucune suite. Le bureau d'études de M. Lounis n'a montré aucun signe d'inquiétude au danger réel sur les familles qui occupent l'immeuble, et, pourtant, c'est lui qui est chargé du suivi des travaux et de toutes les démarches auprès des services compétents. Les pouvoirs publics ont fait leur devoir en débloquant des budgets pour effectuer les travaux de rénovation et de consolidation de la bâtisse touchée par les inondations de l'année 2001 et le séisme du 21 mai 2003. À noter que l'immeuble abrite 12 locataires et comprend cinq fonds de commerce. Héritier : Zerdani Belaïd Bab El-Oued-Alger