“De nombreuses espèces animales sont menacées de disparition comme le lynx caracal, l'hyène rayée, le chat sauvage, la mangouste, la belette ou encore le porc-épic. Pour les oiseaux, il s'agit du vautour fauve, l'aigle royal, le percnoptère d'Egypte, le geai des chênes, le rossignol et le chardonneret. Pour les reptiles, l'agame de Bébiro et le caméléon”, nous révèle Hamchi Abdelhafid, chef de département d'animation du Parc national de Belezma. Le phénomène a été amorcé, il y a des années. Il a commencé d'abord par l'extinction du mouflon à manchettes (ammotragus lervia) qui a été vu pour la dernière fois en 1978 dans la région de Metlili, située à 60 km du parc de Belezma et ensuite par la disparition de la gazelle de montagne. Ces animaux ont connu le même triste sort que le lion et le tigre, qui existaient autrefois dans la wilaya de Batna. Mais l'espèce qui a disparu du territoire avec certitude est le lion des Aurès (félis Leo barbaricus), une race africaine caractérisée par une crinière noire. Au Parc national de Belezma, on recense 21 espèces de mammifères réparties en 7 ordres et 14 familles, dont 12 espèces sont protégées à l'échelle nationale. Beaucoup d'espèces sont communes (hérisson d'Algérie, hérisson du désert, lièvre commun, sa te, la genette. Les chiroptères existent mais ne sont pas identifiés, mais on peut avancer la présence de 2 espèces qui sont la sérotine commune et le rhinolophe petit fer à cheval. Quant aux oiseaux, 114 espèces sont recensées. Ces espèces appartiennent à 13 ordres et se repartissent en 33 familles. Selon les catégories phrénologiques. Par ailleurs, le parc national de Belezma compte 24 espèces de reptiles, une seule espèce de poissons,7 espèces de batraciens, 255 espèces d'invertébrés, représentés par 90 familles dont 246 espèces d'insectes réparties en 84 familles. Egalement pour les crustacés, on ne recense qu'une seule espèce laquelle est le crabe d'eau douce.