à l'occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, le Mouvement des droits et libertés (MDL), demande l'ouverture du champ audiovisuel. “Le MDL exige l'ouverture inconditionnelle du champ médiatique, y compris le secteur de la publicité, au pluralisme de l'opinion et à la transparence de l'investissement. Le MDL appelle les pouvoirs publics à se conformer à ses engagements en abrogeant les articles 144 et 144 bis du code pénal et à cesser toute cabale contre la presse”, a indiqué le MDL dans un communiqué rendu public, hier. L'anniversaire est l'occasion pour le mouvement pour faire un état des lieux de la corporation. “Malgré le harcèlement judiciaire, le chantage à l'impression et à la publicité et la pollution suscitée de certains contre-titres, le secteur privé de la presse écrite a acquis une liberté de plume avérée qui force le respect et qui fait de notre pays un exemple en l'espèce. Véritablement, le ton libre de notre presse privée est l'un des rares acquis d'Octobre 1988 qui ont échappé à la régression que le pouvoir a, depuis, progressivement infligé aux libertés”, poursuit le communiqué du MDL. Et d'ajouter : “Les journalistes algériens ont payé de leur vie ou par la prison le droit à l'information particulièrement durant le terrorisme.” Pour cette journée, le mouvement regrette le fait que l'état algérien “maintienne le monopole sur l'audiovisuel et la publicité”. “Le maintien du monopole de l'état sur la publicité est une autre épée de Damoclès au-dessus des lignes éditoriales autonomes”, conclut le document.