Le procès de l'affaire de l'incendie du domicile du dénommé B. Hassak a été finalement examiné jeudi par le tribunal criminel de Boumerdès. Le verdict prononcé est tombé comme un couperet sur les proches des accusés, venus en très grand nombre assister à l'audience de cette affaire qui a été reportée à deux reprises. Ainsi, trois parmi les sept personnes poursuivies pour incendie volontaire ont été condamnées à une peine de trois ans de prison ferme assortie d'une amende de 3 millions de dinars. Alors que les quatre autres inculpés ont été relaxés. Les faits de l'affaire remontent au mois de novembre 2009, et ont eu pour théâtre le village agricole, dans la commune des Issers, où une altercation entre voisins a eu comme dramatiques conséquences mort d'homme, d'une part, et saccage et incendie du domicile appartenant à la famille des auteurs du crime, d'autre part. Lors de leur comparution, les sept accusés dans l'affaire de l'incendie volontaire ont tous nié les griefs retenus à leur encontre. Mais les zones d'ombre apparues dans centre affaire sont liées aux déclarations contradictoires et aux revirement dans les témoignages. Un des témoins présentés devant le juge n'est autre que le frère direct du principal inculpé. Lors de leurs plaidoiries, les avocats de la défense se sont interrogés quant à l'aptitude du témoignage du dénommé O. S. et l'absence de preuves matérielles justifiant la culpabilité de leurs clients. Me Sahraoui s'est longuement étalée sur les incohérences contenues dans ce dossier, d'où, selon elle, une enquête plus approfondie pouvant révéler, dans le temps, de plus amples éclairages à même de gommer les appréhensions et inquiétudes, et des accusés et de leurs familles. Le verdict rendu par le tribunal a été jugé très sévère par les proches des trois personnes condamnées. Leurs avocats comptent constituer un pourvoi en cassation dans “l'espoir d'un aboutissement conforme aux dispositions réelles de la loi”.