L'entreprise Belux a organisé, hier à l'hôtel Hilton, une rencontre sur la création d'entreprises en milieu urbain : une opportunité pour les jeunes promoteurs. À travers cette initiative, l'entreprise cherche à créer un réseau d'entreprises dans, entre autres, l'installation et la maintenance en éclairage public. Pourquoi Belux propose ce métier ? L'entreprise explique, dans un guide qui fait office d'une véritable étude technico-économique, que le métier d'installateur de réseau d'éclairage public, confié auparavant à des entreprises publiques locales, a disparu avec la dissolution de ces entreprises. Parallèlement, les pouvoirs publics ont consenti des efforts et des sommes considérables sont engagées par l'état pour le développement des infrastructures de base, l'extension du tissu urbain existant… Tous ces projets témoignent de l'existence d'une forte demande en matière d'éclairage. Belux est convaincu que “le marché de l'éclairage public est attrayant. Les potentialités sont importantes et constituent des futurs créneaux d'investissement”. Les données statistiques le confirment. Selon Belux, le marché national de l'éclairage public est estimé actuellement à 200 000 luminaires par an. La part consacrée aux travaux d'installation représenterait un chiffre d'affaires global annuel de l'ordre de 400 millions de dinars. Alors que la part consacrée aux travaux de maintenance serait de 240 millions de dinars. À cela, il faut ajouter le marché de la maintenance des infrastructures existantes. Si, dans les grandes villes, comme Alger et Oran, des entreprises de ce type opèrent et partagent le marché, il est possible d'envisager la création de multiples entreprises à travers tout le reste du territoire national. “La création d'entreprises spécialisées dans l'installation et la maintenance de l'éclairage public se justifie à plus d'un titre. Elles permettront ainsi de combler le manque d'entreprises spécialisées dans ce domaine pour faire face à une demande de plus en plus croissante”, a conclu Belux. C'est aussi l'avis du professeur Abdelhak Lamiri, P-DG de l'Insim, qui estime que cela pourrait facilement s'intégrer dans le cadre du dispositif Ansej. De son côté, le président du Forum des chefs d'entreprise indique que beaucoup d'activités liées à la gestion de la ville peuvent être créées dans le cadre des dispositifs d'aide mis en place par les pouvoirs publics.