Dans le sillage du conflit qui oppose d'une part, le ministère de la Santé, et d'autre part, le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), le personnel médical affilié à l'UGTA, à travers son bureau de coordination des travailleurs de la santé publique de la wilaya de Aïn Témouchent, s'est élevé pour mettre en avant certaines revendications socioprofessionnelles considérées comme légitimes et énumérées dans un communiqué dont Liberté fut destinataire d'une copie. Il faudra signaler que le document en question ne fait mention d'aucune menace de grève explicite. Il faudra peut-être attendre les jours à venir pour connaître la véritable intention des représentants de cette catégorie de travailleurs. En effet, d'après le communiqué, le bureau syndical qui se réfère à la dernière révision du statut particulier des agents paramédicaux demande que soient reversés les infirmiers détenteurs de diplômes d'Etat dans le corps de la protection des enfants de santé publique, classer les infirmiers et infirmières qualifiés dans la catégorie 10 et leur permettre de bénéficier de promotion pour des postes supérieurs. La seconde partie des revendications est consacrée au régime indemnitaire sur quatre points revendicatifs. À ce titre, le bureau syndical appelle la tutelle pour accélérer la promulgation de la loi sur le régime indemnitaire comme il a été convenu avec la Fédération de Santé publique, de généraliser l'indemnité sur la contagion à tout le personnel médical, d'intégrer les travailleurs contractuels et de leur verser leurs salaires mensuellement, et enfin faire en sorte que l'indemnité des paramédicaux soit versée intégralement. Le bureau de coordination du Syndicat appelle le ministère de tutelle à prendre en charge ces revendications.