51 ressortissants tunisiens arrêtés par les groupes gardes-frontières (GGF), pour immigration clandestine, ont été présentés, hier, au parquet de Souk-Ahras. Certains parmi ces derniers ont été condamnés à 6 mois de prison avec sursis, d'autres ont été refoulés et reconduits aux frontières. Ces Tunisiens étaient entrés illégalement sur le territoire national, il y a deux jours, et avaient rejoint la petite commune rurale de Khedara, située à 58 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras. Ils comptaient s'y installer définitivement “pour fuir disent-ils, la misère et l'injustice du régime de Ben Ali”. Beaucoup ont pleuré, hier, à chaudes larmes, parce qu'ils croyaient qu'en venant en Algérie ils y trouveraient asile, compréhension et liberté, mais les choses se sont déroulées autrement. M. R.