“La réforme du système éducatif, engagé par mon département, n'a pas réussi partout”, avait déclaré Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education, lors de sa visite récemment dans la wilaya de Aïn Témouchent. La confirmation est justement venue de cette wilaya où l'un des établissements du primaire vient d'enregistrer le taux le plus élevé d'échec à l'examen de fin de cycle primaire puisqu'aucun candidat de cette école n'a réussi. Il y aura certainement l'ouverture d'une enquête au niveau local comme l'a affirmé le directeur de l'éducation de la wilaya. Il faudra s'attendre peut-être à une commission d'enquête dépêchée par le département de Benbouzid pour situer les responsabilités des uns et des autres et prendre des mesures le cas échéant. Sauf que le mal est plus profond et nécessite donc une thérapie de choc à la faveur d'une réelle volonté politique. Il faudra mettre fin à cette série de réformettes qui a montré toutes ses limites face à l'ampleur du sinistre de l'Ecole algérienne.