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La bureaucratie et la non-application des lois décriées
Assises de la société civile
Publié dans Liberté le 16 - 06 - 2011

Les pouvoirs publics ont été rappelés à l'ordre quant à certaines lois bafouées. “Si on veut réellement avancer, il faudrait que l'état applique les lois, respecte le pluralisme syndical et les conventions internationales ratifiées par l'Algérie”, estiment les participants.
Les Assises sur la société civile se sont poursuivies, hier, à leur deuxième jour, sous forme de débats, en ateliers, à la fois houleux et déconcertants.
En effet, pas un participant ne s'est abstenu de proférer de vives critiques sur la gestion des secteurs tous azimuts, non sans mettre le doigt sur les défaillances de la gouvernance du pays en général, alors que le premier magistrat du pays, Abdelaziz Bouteflika, qui a ordonné au Cnes l'organisation de cette rencontre, a été soigneusement épargné par tous les intervenants, ou presque ! Pour les nombreux intervenants, au nombre de plus d'un millier à prendre part aux cinq ateliers mis en place au Palais des nations du Club-des-Pins, l'administration, le staff gouvernemental seraient les premiers responsables de la situation chaotique que traverse le pays.
Une situation, dénoncent-ils, engendrée notamment par la bureaucratie qui gangrène l'administration algérienne, mais aussi et surtout par la non-application des lois existantes outre leur inconstance.
La bureaucratie tue l'entreprise
La bureaucratie a été dénoncée aussi bien par le patronat et les chefs d'entreprise, les représentants des syndicats autonomes ou encore les acteurs du mouvement associatif.
Interrogé en marge, M. Ouahab Méziani, président de la Cipa, juge à ce titre, que “c'est la bureaucratie qui a tué et tue encore les entreprises nationales”. Participant aux débats de l'atelier n°1 intitulé : “Pour un nouveau régime de croissance, les points de vue des partenaires sociaux”,
M. Méziani déplore en outre l'instabilité et l'inconstance des lois régissant l'économie nationale, notamment les lois de finances qu'on change tous les six mois. En ce sens que le représentant du patronat plaide pour une visibilité économique de longue durée, en suggérant l'élaboration d'une loi de finances une fois tous les cinq ans.
Pour M. Méziani, la meilleure parade, afin de relever le taux de croissance de l'économie nationale, et l'absorption du chômage, constitue indubitablement, en l'adoption des lois pérennes, mais aussi et surtout la restructuration des entreprises nationales actuellement en difficulté. M. Méziani ne manquera pas de saluer au passage, le président de la République qui a provoqué cette réunion, espace de débats, outre la dernière tripartite “anticipée”, deux rendez-vous qui, selon lui, permettent le “libre parler” à même de tenter de convaincre les autorités à œuvrer à la préservation de l'outil national de production et, par ricochet, la relance de l'économie nationale.
Il faut renouveler et rajeunir
le staff politique
Même son de cloche chez Abdelmalek Serraï, économiste, expert international, ayant participé au même atelier qui, lui aussi, voit que “la solution est entre les mains de l'administration qui est désormais appelée à en découdre avec la bureaucratie”, tout en insistant sur la nécessité de chercher une vision stratégique à long terme.
En termes de lois, M. Serraï reste convaincu que seule l'élection d'une nouvelle Assemblée populaire nationale truffée de compétences capables de légiférer pour de nouvelles lois profondément élaborées.
Dans le même ordre d'idées, il appelle à “renouveler et rajeunir” le staff politique de l'état algérien, l'actuel étant, selon lui, assez vieux et dépassé par les évènements ! à leur tour, les représentants des syndicats autonomes n'ont pas raté l'occasion pour rappeler à l'ordre les pouvoirs publics concernant certaines lois bafouées, malgré leur adoption par l'état. “Si on veut réellement avancer, il faudrait que l'état applique les lois déjà existantes, notamment en termes de pluralisme syndical réel et le respect des différentes conventions internationales ratifiées par l'Algérie”, a déclaré le Dr Youcef Youcefi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique, (SNPSSP), au cours de son intervention à l'atelier n°3 ayant pour thème : “Pour une gouvernance rénovée, un dialogue social permanent et une démocratie participative”. Profitant de la tribune offerte, le Dr Youcefi revendique, par ailleurs, la participation des syndicats autonomes, de plus en plus représentatifs, aux débats engagés dans toutes les institutions mises en place par l'état, et plus particulièrement à la bipartite (syndicats-gouvernement), pour traiter des vrais problèmes du monde du travail.
Et de s'interroger : “Pourquoi autorise-t-on la participation du patronat, dans toutes ses composantes, à tous les rendez-vous, et qu'on exclut les partenaires sociaux ?”. Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), lui, relève plutôt les carences et le “manque de transparence” dans la relation entre la société civile et l'état. Interrogé en marge, Abdelkrim Boudjenah, président du SNTE, relève dans la foulée, le manque d'adhésion à l'initiative du Cnes, non sans dénoncer que le but recherché derrière cette initiative est de “détourner l'opinion internationale !”.


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