Le romancier algérien, Yasmina Khadra, directeur du Centre culturel algérien, vient d'être distingué par l'Académie française en lui décernant le grand prix de littérature Henri-Gal, prix de l'Institut de France, pour récompenser l'ensemble de son œuvre. C'est la deuxième fois que ce romancier algérien est récompensé par cette institution qui lui avait décerné, en 2001, la médaille de Vermeil. “Ce prix d'Académie me rassure et me réconforte dans ma vocation d'écrivain”, a déclaré hier l'écrivain, soulignant que “c'est la preuve qu'il y a toujours une justice dans ce monde”. Ecrivain inlassable, humaniste en quête de vérité, Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, dont le succès littéraire ne se dément pas, a souvent pris pour cible, dans ses romans, avec une plume subtile, le dialogue de sourds opposant l'Occident et le monde arabe, la bêtise humaine, la culture de la violence, et l'intolérance. Parmi les livres les plus récents de ce romancier, traduits dans une quarantaine de pays, il y a lieu de citer Ce que le jour doit à la nuit (2008) et l'Olympe des infortunes (2010).