“Le contexte national général est à l'imprévisibilité”, estime le FFS, dans un communiqué rendu public hier, à l'issue d'une session ordinaire de son conseil national tenu à Alger. Evaluant la première phase du processus politique engagé par le chef de l'Etat, le FFS trouve que cette “tentative de recréer un débat politique pèche par la volonté de lui imposer des limites et de le cadrer”. Le pouvoir, pour éviter d'être seul face à un “tsunami social menaçant malgré les mesures financières prises”, a besoin d'une “nouvelle légitimité et d'un consensus politique et social rénové” , ainsi que de “nouvelles bases pour la stabilité du système politique qu'il a mis en place au lendemain de l'Indépendance”. Ce sont donc ces besoins que le pouvoir tente de satisfaire par le biais du processus politique en cours. D'où l'implication dans ce processus “de représentations politiques et sociales préfabriquées”, explique le FFS. Le conseil national du FFS n'a pas manqué, dans ce contexte, de fustiger le traitement que la Télévision nationale réserve aux évènements qui secouent les pays de la région, l'accusant de montrer “des images de pays en crise, de pays en guerre, mais jamais des peuples en marche vers la liberté”.