Le club de la Jeunesse sportive de Barika de karaté-do boucle une saison prolifique sur le double plan national et international. Sous la houlette de Hacen Guiri, le DTS et fondateur du club, la JS Barika a été sacrée championne d'Algérie et a pu décrocher la septième place en Coupe du monde des clubs champions qui s'est déroulée en Hongrie. De belles performances qui démontrent bien la qualité de cette équipe. Présentez-nous le club de la JS Barika ? ll La Jeunesse sportive de Barika est l'un des clubs les plus titrés de karaté en Algérie. En effet, ce club, et depuis sa création, a remporté plusieurs titres que ce soit au niveau national ou international. Cette saison, à titre d'exemple, nous avons a été sacrés champions d'Algérie, en devançant les athlètes du GSP. Vous avez réussi des performances positives au niveau national et international, quels sont les ingrédients de cette réussite ? ll Le travail, beaucoup de travail et le sérieux, c'est tout. La discipline est notre cheval de bataille dans ce club, on ne badine pas avec ça. Nous avons un groupe formidable, composé de jeunes qui ont une bonne éducation, et qui veulent réussir dans leur carrière de karatéka. C'est grâce au travail de toute l'équipe qu'on est dans le top 10 des clubs au niveau mondial. Nous avons été classés septièmes. Nous sommes le premier club arabe et africain à entrer dans le top 10 mondial. Ce qui est une performance énorme pour notre club et pour l'Algérie aussi. Vos athlètes sont actuellement en Arabie Saoudite pour un stage de préparation, parlez-nous du programme ? ll Ce stage a été organisé sur invitation de l'équipe nationale d'Arabie Saoudite. Nous avons été conviés à dix jours (du 2 au 11 juillet) de préparation commune. Les Saoudiens préparent la coupe d'Asie. Nous avons, nous aussi, des échéances importantes à préparer, à savoir les Championnats arabes des clubs champions aux Emirats, et aussi la Coupe du monde des clubs au mois de décembre à Istanbul en Turquie. Ce rendez-vous nous tient en haleine. On ambitionne d'améliorer notre classement et pourquoi pas arracher cette fois-ci la sixième, voire la cinquième place. Comment se sont faits les contacts avec la Fédération saoudienne de karaté ? ll C'était lors des derniers championnats arabes au Koweït, où nous nous sommes classés à la 3e position. On a croisé, lors de ce tournoi, le club d'El Hillal Saoudi. Nos athlètes ont fait bonne figure dans ce tournoi. Ils n'ont pas trouvé beaucoup de peine à battre leurs homologues d'El Hillal, d'où l'idée de l'entraîneur du club saoudien, qui est en même temps le DTN de l'équipe nationale de l'Arabie Saoudite, de proposer un stage en commun avec leur équipe nationale. Il a beaucoup apprécié le niveau de nos karatékas, c'est à partir de là qu'on a été invités. C'est, en tout cas, un honneur pour nous, du moment qu'une équipe nationale s'intéresse à nous et nous sollicite pour un stage de préparation. Combien d'athlètes ont fait le déplacement en Arabie Saoudite ? ll Six exactement, la plupart d'entre eux sont dans l'équipe nationale, comme Bouaboub Walid (-75 kg) qui est le champion magrébin et Hidouche Nabil (-84 kg) 3e à l'Open de Paris et de Bosfour en Turquie pour ne citer que ces deux. Un dernier mot pour conclure ? ll Je remercie le président de la Fédération de karaté, qui, depuis son installation en 2009, a fait beaucoup de choses à cette discipline. D'ailleurs, c'est en grande partie grâce à lui qu'on a réalisé de bonnes performances au niveau mondial.