Les Béjaouis sont consternés, révoltés mais demeurent perplexes face à l'inexistence patente et déclarée, désormais, d'aires d'inhumation. Même les chemins et autres passages initialement destinés aux visiteurs sont désormais “squattés” par... les morts. À leur corps défendant. Les tombes sont creusées à même le goudron au point où, au niveau des cimetières de Béjaïa, hyper saturés, les escaliers ainsi que les places bitumées sont sur le point d'accueillir, à leur tour, des tombes. Certaines familles ont d'ailleurs de plus en plus fréquemment recours à l'exhumation de parents décédés “il y a plus de 40 ans” pour pouvoir enterrer…