Vingt-trois propositions seront discutées à la faveur d'une convention sur l'immigration, pour durcir les mesures d'entrée en France. Un débat sera présidé par Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP. Le parti présidentiel propose de conditionner les prestations sociales par le respect des obligations scolaires, celles des contrats d'accueil, d'intégration et de renforcer les sanctions existantes en cas de “non-respect”. L'UMP entend aussi conditionner le regroupement familial par deux ans de présence sur le territoire français (contre 18 mois actuellement) ainsi que le “respect des lois de la République”. Quant au dossier de l'immigration professionnelle, l'UMP préconise une conférence nationale tous les deux ans où les partenaires sociaux devront estimer précisément les besoins en main-d'œuvre et les justifier. Par ailleurs, un système à points sera testé en vue de sélectionner les candidats à l'immigration du travail en fonction de leur qualité, leurs atouts et des besoins éventuels de la France. Le parti majoritaire propose d'agir avec une politique plus restrictive des visas, notamment dans le cadre européen pour soutenir “la lutte contre l'immigration irrégulière”. Ainsi, le ministre de l'intérieur a récemment déclaré qu'il se réserve d'augmenter l'objectif annuel de reconduite à la frontière de migrants illégaux. Etant comme l'une des principales sources de l'immigration irrégulière considérée par l'UMP, le visa permet à ses détenteurs de demeurer en France après son expiration, notamment, le parti majoritaire propose une “caution-retour” pour les dossiers qu'il considère à risques.