Le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, accompagné de son homologue José Bothelo de Vasconcelos, ministre du Pétrole de l'Angola, ont visité, hier, plusieurs installations et complexes pétrochimiques au niveau de la zone industrielle d'Arzew. Le ministre du Pétrole de l'Angola, qui vient de participer à la 4e commission mixte algéro-angolaise à Alger, souhaitait découvrir certaines installations de la Sonatrach, notamment dans le segment du GNL, “afin de profiter de l'expertise et de l'expérience algérienne dans ce segment…”, expliquera ce dernier lors d'un point de presse commun donné en fin de journée. En effet, l'Angola, qui fait partie des premiers producteurs de pétrole en Afrique, va très prochainement concrétiser son premier projet en matière de GNL. Les relations entre les deux pays et les deux compagnies nationales pétrolières ont déjà permis par le passé de conclure un certain nombre d'accords, notamment dans la formation, au profit des cadres angolais. Cette relation étroite, comme elle l'a été soulignée par le ministre Yousef Yousfi, devrait se poursuivre et s'accroître entre les deux pays, surtout avec le développement des secteurs du raffinage et du GNL en Angola. M. José Bothelo de Vasconcelos, si la Sonatrach souhaite intégrer des projets dans ce sens, elle est la bienvenue. Par ailleurs, nous avons appris de sources proches de la Sonatrach que l'Algérie devrait se porter candidate pour la tenue du congrès mondial de l'énergie en 2016. Dans cette perspective, la réunion de la commission du mini-congrès de l'énergie en novembre 2011 va se tenir au niveau du CCO d'Oran. C'est à cette occasion également que devrait s'effectuer l'ouverture officielle et la réception définitive du Centre des conventions d'Oran (CCO) qui avait été réalisé pour la tenue du congrès mondial du LNG 16. Mais depuis, cette structure, au cœur de bien de critiques ayant touché la gestion du secteur par l'ancien ministre de l'Energie, n'a quasiment plus fonctionné en raison des travaux qui devaient y être faits, mais surtout pour la levée des réserves. Par ailleurs, nous avons appris auprès du P-DG de Sonatrach, M. Cheraouti, que le mémorandum signé avec l'italien Enie pour le développement du gaz de schiste en Algérie portait sur des recherches et des travaux en géologie et géophysique. Ne voulant pas citer les zones où se déroulent actuellement les recherches, M. Cheraouti ne fermera pas la porte à d'autres partenaires pour des recherches similaires. Quant aux critiques et craintes de l'impact environnemental lié aux développements du gaz de schiste, notre interlocuteur dira : “Il faudra voir quels peuvent être les impacts et les prendre en compte.” À noter que durant le point de presse, le ministre de l'Energie algérien a refusé catégoriquement de répondre aux questions des journalistes qui ne s'inscrivaient pas dans le cadre de la visite du jour. Il a seulement évoqué la réalisation de la nouvelle ville de Hassi-Messaoud qui sera alimentée par de l'énergie renouvelable.